Dans les années 90, en parallèle d'un cursus mathématique et géographique, je chemine dans le monde de l'animation médiévale et costumée. La forêt de Brocéliande devient alors mon refuge, territoire et croisée des chemins où se rencontrent des passionnés de cette mise en scène entre matière de Bretagne et littérature fantastique.
Au milieu des années 2000 j'y installe mon activité d'artisanat du cuir ; travail sur les costumes et leurs accessoires, reproductions historiques et créations, du petit bracelet gravé à l'armure entièrement décorée. Ici, pas de machine, juste mes "petites mains" pour dessiner, couper, sculpter, teinter, coudre, lustrer et tout le reste !
Le repoussage du cuir devient ma signature ; technique qui ne retire ni n'ajoute de matière mais modèle celle-ci. Le relief apparait ainsi ciselé sur un support plat.
Mon inspiration rôde entre zoomorphes "celtico-scandinaves" des soit-disant "dark-ages" et lumineuses volutes végétales de l'art nouveau. Le cuir est travaillé comme une écorce : gravures, repoussages, ciselures...
Mon inspiration rôde entre zoomorphes "celtico-scandinaves" des soit-disant "dark-ages" et lumineuses volutes végétales de l'art nouveau. Le cuir est travaillé comme une écorce : gravures, repoussages, ciselures...
On y retrouve les traces de l'homme vert, ce "green-man" feuillu archétype d'une possible réunion paisible entre l'homme et la nature.
Le cuir, cette peau entre soi et le monde.
Me voici désormais "Artefacteur de peaux" en Brocéliande.
"Pour vagabonder vers l'Autre et l'Ailleurs il faut vêtir la pelisse pèlerine"
